Gagner des pépites, ça vous tente ?

La gazette est allée faire un tour du côté du marché du S.E.L. de Vizille qu’on vous avait présenté dans un précédent billet. Nous avons pu en savoir un peu plus sur le fonctionnement de l’association grâce à Agnès et Magali la présidente ainsi que les adhérents présents samedi au repas. Merci à eux pour leur accueil !

En quelques chiffres, le S.E.L. de Vizille c’est 50 adhérents, domiciliés pour moitié à Vizille et communes du Sud Grenoblois, 20% viennent de Grenoble et 20% de la Mure. Plus de 650 échanges ont été comptabilisés en 2011, la majorité pendant les marchés (donc surtout des biens) et le reste hors marchés via les offres et demandes recensées dans le catalogue. Ce document est remis à tous les adhérents et il est également disponible sur le site du SEL. Les frais de fonctionnement de l’association sont réduits puisque la mairie de Vizille met gratuitement à sa disposition une salle pour l’organisation des marchés. De plus, les gestionnaires de l’association sont rémunérés en pépites, pratique ! L’adhésion est de 4€ par an par famille auxquels on ajoute 50 pépites par an les années suivantes. Ces pépites sont encaissées par la banque de l’association, une vraie micro-place de marché ce SEL, et qui ne connaît pas la crise !

Chaque mois est organisé un marché pour échanger des plantes, des conserves, des fruits, des objets, des jeux, etc contre des pépites, le Système d’Echange Local repose effectivement sur une monnaie d’échange commune. Depuis sa création en décembre 2004, l’association a organisé 53 marchés au rythme de 10 à 11 marchés par an (11 depuis l’ajout du marché de Noël plébiscité par les adhérents, c’est vrai que ça me plairait bien d’échanger mes guirlandes rouges). Ce rendez-vous mensuel commence, pour ceux qui le souhaitent, par un repas partagé où chacun amène ses spécialités, où on est très gourmand de desserts d’ailleurs…

Après ce moment d’échange de recettes, de bonne humeur et de convivialité, place au marché d’échanges de biens ! C’est comme un vide-grenier mais on repart avec des pépites 🙂 Si vous repartez avec votre marchandise, vous pouvez retenter votre chance le mois suivant ou passer à Ozanam et leur faire don de ces « invendus ». Vous ne connaissez pas Ozanam ? Promis on vous en parlera dans la gazette.

PS : les savoirs et savoir-faire sont très demandés au SEL, qu’auriez-vous à proposer ?